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BEL ETE DORE

  • florencequoilin18
  • 29 juil. 2018
  • 1 min de lecture

Herbes sauvages au coeur de l'été Blés dorés, senteurs mentholées. Champs d'orge aux coloris blonds D'où le temps s'étire et paraît si long.

Les vaches paissent à l'ombre, La canicule a fait taire la pénombre. Le vent se glisse par interstices, La terre sèche s'empare des prémisses

D'un automne prometteur et flatteur, Et de l'espérance de jours meilleurs. Les rivières claires s'appauvrissent. Du tronc du grand arbre, je me hisse

Jusqu'à ne plus toucher Terre. Je me mets à voler dans les airs ! Je suis un ange, un oiseau, une étoile, Partout où je passe, je lève les voiles.

Libre, innocente, un tantinet rêveuse, Aussi douce qu'une tendre berceuse. Je traverse les nuits pimentées, poivrées. J'ai perdu la notion du temps à tout jamais.

De trèfles en chardons en bottes de paille, De meules de foin qui se livrent moult batailles. Les pommes d'août tombent par milliers, Le chant du silence se met à bourdonner.

Il reste simplement à imaginer les cigales, Les criquets, le tambour et les cymbales. Ambiance de carnaval, festival de beauté, Il arrivera bien un moment où tout peut arriver.

Le petit coquelicot à la tête courbée Se fane au contact du soleil de juillet. On entend le cri des enfants au loin, Aussi joyeux que les souvenirs lointains.

Les noisettes ont du coup cessé de grandir, Elles ont grande soif et semblent dépérir L'averse de pluie se fait désirer, ses gouttes Fraîches laissent planer un parfum de doute.

Nous ne savons de quoi demain sera fait, Dès lors, ravissons nos pupilles de ce bel été doré.

d'après une de mes photos.


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