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L'ABANDON

  • florencequoilin18
  • 17 nov. 2017
  • 1 min de lecture

Quand tu te sens tellement seul et inutile, Que tu crèves dans ton coin; tu as perdu le fil, Cloîtré telle une âme en peine dans un asile. Que personne de toi, ne se souvient De ton ombre. Désormais, rien ne te retient Dans ta terre de chagrin, tu prends l'exil. En son sein : un vide, une absence insupportable Alors que ton coeur ne cesse de battre. Tu ne supportes plus entendre aucun bruit. Et toi, tu rêves de pousser un cri, Un rire, du fond de ta gorge, qui éclate Mais aucun son ne sort de ton corps Parce qu'une partie de lui est mort. Tu as rempli de noeuds, ton esprit. Tu ne sais plus discerner le jour de la nuit. Juste cette envie de te blottir dans un lit Avec ta solitude, comme et seul unique ami. Tu attends qu'on t'appelle, qu'on t'interpelle Mais entre les égoïstes et les gentils, Tu ne parviens plus à trouver la vie, belle. Tu en veux au monde entier, tu es tout petit Un tout petit enfant, un nouveau-né. Tu les trouves injustes; tu les éconduis, Tu les juges mal car tu n'as pas appris A accepter leurs différences, Un manque de tolérance, pardi Là où dame patience décanille. Alors tu fuis, tu as perdu la partie. Tu pars là où personne n'ira, Avec ta tristesse et ton désarroi Puisque d'aucun n'en veut. D'un simple signe d'adieu, Tu salues le diable et le bon Dieu Au cas où l'un d'entre eux Voudrait quand même de toi.

D'après une photo de Philippe Bertier, publiée avec son autorisation.


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