JE T'AIME ENCORE, TU SAIS...
- florencequoilin18
- 2 nov. 2017
- 2 min de lecture
Mon amour, mon ange, mon bébé, Mon homme, ma source, ma douceur, Mon regard, mon île, mon identité, Mon soleil, ma tendresse, mon foyer, Mon espoir, mon idylle, mon coeur, Je t'aime encore, tu sais... Si fort. Même si j'ai pertinemment tort. Je me souviens du miel de tes lèvres, De tes mains posées sur mon corps, Du vert menthe à l'eau de tes yeux, De nos jeux qui alimentaient notre fièvre, De tes doigts croisés dans les miens, De nos rêves inhabités, et alors ?, De nos cafés brûlants dès le petit matin, De notre petit grain de folie, notre fantaisie, De nos billets doux, nos rendez-vous, Du feu qui nous tenait éveillés et heureux, De ma peau qui vibrait au fil de tes caresses, De tes baisers chastes ou en liesse, De la force de nos sentiments qui nous lie. Nous ne formions plus qu'un à défaut de nous. Aujourd'hui, je t'attends comme le printemps Alors que l'automne, gaiement, lui, rayonne. Je t'en fais la promesse, le serment. Je me remémore de ma mémoire de baladin Tes clins d'oeil, tes sourires en coin. Comme tout me semble lointain et monotone. Pour peu, j'agoniserais de chagrin. Mais je me dis que tu changeras d'avis, Que tu reviendras me dire bonjour, Jusqu'à pousser ton audace à me faire l'amour, Que nous n'aurons jamais fini De nous surprendre et qu'un beau jour, Cet enfer âpre nous mènera au paradis. Alors même que tu passes devant ma fenêtre, Tu auras aperçu ma funeste ombre, Ma pauvre, délicate et frêle silhouette. Je vaque vaille que vaille dans la pénombre. Je me fiche de ce que je puis désormais paraître. Tandis que dans mon alcôve, je m'abandonne, Je scande ton nom; sur les murs, je crayonne Tous les maux de la terre jusqu'à en disparaître.
D'après une photo de Isabelle Denaules.
Commenti