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LE TEMPS QUI PASSE

  • florencequoilin18
  • 29 sept. 2017
  • 2 min de lecture

A l'ombre des grands arbres où le vent s'infiltre Dans les branches, les feuilles qui se détachent, Où une douce lumière de fin d'été, encore filtre, J'imagine poindre un éclair, un semblant d'orage.

Je me verrais bien prise sous sa mousse, en otage. Jamais, je ne me lasserai de son très léger bagage Car j'aime le repos qui s'en impose, son introspection, Comme j'apprécie l'automne, cette divine saison.

Ses coloris chatoyants illuminent mes pensées. Il m'arrive aussi d'écrire dans le grand cahier. Je redeviens cet écolier pur, innocent et tendre Qui, dès l'aube, se lève le coeur à apprendre.

Je me nourris de l'air frais de la forêt, de ses racines Entremêlées, du pli de ses paupières sanguines. Je me pose par terre, les jambes entrecroisées, Comme si par miracle, le temps s'était arrêté.

Le monde s'est tu. Le silence se pare des senteurs, Les clairières poussent les portes du bonheur. Mes bottines embouées de trèfles à quatre feuilles Font office de rêveries à mon futur recueil.

Alors que j'entends craquer les brindilles,

Que je perçois l'étoile du soleil qui brille L'imagination me gagne, Blanche-Neige est née Un jour mon prince viendra ! Viendra m'épouser !

Un zeste de dérision n'a jamais tué personne. J'entends retentir au loin le clocher qui résonne. Le village alentour n'est plus vraiment très loin Dès lors que le froid gagne déjà mes mains.

Je le vois courir, soulever les ramures dorées, Ce vent qui, hier, semblait nous soulager Des fortes chaleurs, de nos nuits enfiévrées. Je me souviens d'octobre comme du premier janvier.

Et oui, le temps passe affreusement vite, Nous ne le voyons pas décaniller, il a du mérite ! Nous ne sommes de la vie que des passagers, De toutes petites pages arrachées au calendrier.

D'après une de mes photos.


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