top of page

FABRICE, MON ❤

  • florencequoilin18
  • 5 sept. 2017
  • 2 min de lecture

Je me souviens d'une femme à la fenêtre. Pas plus belle qu'une autre, ni plus bête. Tu as insisté et j'ai poussé la fenêtre. J'ai ouvert mon coeur qui allait à sa perte. Je savais qu'il s'agissait d'une erreur Mais bon, on a tous droit à un peu de bonheur. Nous avons appris à nous découvrir. Je n'espérais rien, surtout pas le pire. Rappelle-toi des premiers mimosas, De ma bouche avide se nourrissant de toi, Du goût de ta peau, tes yeux qui me fixent Aux antipodes des reproches et des rixes. Alors que tu plaçais tes stupides barrières, J'ai tâché de percer tes sombres mystères. J'ai été ta muse, ta maîtresse, ta mère, Celle que tout un chacun, un jour, espère. S'est infiltrée tel un rai puissant de lumière La passion dévorante mais aussi éphémère. Je me remémore de mon air altier, fière : Une pomme rainette sur un arbre mort Car il n'y a pire destin que d'avoir tort. Je me suis accrochée ! Vaille que vaille Jusqu'à ce que notre trame déraille. Je t'aimais trop, je t'aimais mal, Comme une petite fille, un hirsute animal. Nous nous sommes dévorés, adorés Tels de nouveaux-nés du sein de leur accouchée. Mais que faire de cet amour dévastateur ? Perdus au beau milieu de funestes leurres ? Qui peut prétendre perdre son identité, Ses rêves, ses projets, sa liberté Pour un être dont on ne saura jamais S'il restera dans la continuité, à ses côtés ? J'aurais aimé que tu épétales la marguerite Qui ôte sa main de la tienne, qui te quitte. Simplement te dire que le jour où Nous changerions d'avis, je te dirai oui Même si nous sommes très loin de nous Et ce serait pour moi, un véritable paradis...

D'après une très belle photo de Rita Wollaert, publiée avec son autorisation.


Comments


© 2023 by The Book Lover. Proudly created with Wix.com

  • Grey Facebook Icon
bottom of page