BORDEAUX, MON AMOUR
- florencequoilin18
- 15 août 2017
- 2 min de lecture
Alors que le jour se lève, Il pleut si fort sur la Garonne. Au pied du pont de pierre Les embarcations ont échoué. Il y règne encore l'odeur du cannelé. J'irais bien prendre un p'tit café A Darwin, dans la caserne désaffectée. J'immortaliserais les dessins, Les oeuvres intemporelles, inachevées. Je pousserais aussi ma curiosité Jusqu'au Bar de la Marine, Découvrir les secrets de son jardin Et au fil de mes narines Savourer un délicieux lillet. Puis j'irai gaiement retrouver Les danseurs sur les quais, Les squatteurs, les skateurs, Les enfants qui sautillent Dans le miroir d'eau qui brille. Alors que le jour se lève Sur Bordeaux, mon coeur crève D'être loin de ce qui fût tellement beau. Les larmes roulent sur mon visage Jusqu'à en provoquer mon naufrage. Faut que vite, je prenne le large, Larguer les amarres, M'imprégner de leur regard. Mes chers amis babillards Où êtes-vous ? Je vous cherche partout. Il m'arrive parfois de rêver de vous. Alors que le jour se lève Je longe le parc aux angéliques Il y fait doux. C'est si romantique. Ne manque que le souffle du vent Dans les feuilles des arbres Qui se balanceraient au gré du temps Au mépris d'artifices et palabres. Après m'être posée, j'avais songé Me rendre à la cime de la Flèche Dans le quartier Saint-Michel. J'aurais inventé des arcs-en-ciel, La pluie aurait cessé de tomber. Des étoiles par milliers, des flammèches S'y seraient même invitées ! Je n'aurais plus les pieds sur terre. Et tant qu'à faire, J'aurais changé d'itinéraire ! Prendre un train de banlieue, Aller à l'encontre de gens heureux. Contempler le bleu de la mer, Le Bassin d'Arcachon et son belvédère. Et gravir ses 75 marches d'acier et de fer. Goûter aux huîtres baveuses, Dans un petit bar dépareillé Boire un canon, et d'humeur joyeuse M'aventurer, enfin, sur la jetée ♫ ♬ ♪ ♩ ♭
P
hoto prise par moi au Bassin d'Arcachon.
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