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LE COEUR A MAREE HAUTE

  • florencequoilin18
  • 9 juil. 2017
  • 2 min de lecture

Je pense qu'on est forts puisqu'on s'aime Sauf que moi, je suis un peu trop bohème. Nous devons juste apprendre à nous révéler, A nous confier, à dire ce qui nous plaît. Pas besoin de déclaration, ni de poème. Que chaque jour ressemble à un dimanche. Ne jamais laisser l'ennui faire la traversée De nos contrées vers ce qui nous arrange. Viens me chercher, mon amour sans peine, Qu'on aille juste faire un petit tour. Pas au bout du monde, je te promets, Simplement quelques pas à tes côtés. Sentir les battements de ton coeur, M'imprégner de ton parfum, ton odeur. Il n'y a rien au dessus que ce bonheur. Pour toi, dès l'aube, je me lèverai, Les paupières lourdes, les yeux fatigués. Tu apparaîtras au nouveau jour. Mon ardeur battra au son des tambours. Je t'accueillerai les bras ouverts Tandis qu'il y a quelques mois, Ils étaient désespérément en croix. Je brûlerai en enfer les hivers Alors qu'il y a peu, je les flattais. Je te suivrai partout, je resterai debout Pour te regarder, te contempler. Je deviendrai muet, sage et fou Pour que tu continues à m'aimer. Ne me laisse pas. J'ai besoin de toi. Sentir ta présence, tes baisers dans mon cou, Tes mains caresser mes bras, mes genoux. Tu es ce coucher de soleil sur la mer, Je ne touche désormais plus Terre. Je suis la souche de cet arbre, tu es l'air Que je respire, que je vénère. Bientôt, nous irons battre les campagnes, Arpenter les chemins de montagnes. Peu m'importe. Nous ouvrirons les portes, Les fenêtres, partirons à la conquête De vieilles et anciennes villes mortes. Main dans la main, sous la poussière, Dans le bleu du ciel, là où je t'espère. Je t'attendrai. Avec patience car je tolère Dorénavant tes absences, tes errances Car, entre nous, il n'y a pas de guerre. Je n'attends rien, tu viens, tant mieux Et si tu ne viens pas, il n'y a pas le feu. Ce n'est pas compliqué même si c'est sérieux. Je peux te guetter mille ans, Je ne prendrai aucun amant. Pour toi, je serai fidèle et étincelle, Sache qu'à tout jamais, je te veille. Je me réjouis de notre prochain rendez-vous. Je sais il est très tôt : tu t'éveilles Alors qu'il me tarde d'entrer en sommeil. A demain, ma perle, ma merveille.

D'après une très belle photo de Gisèle Chollet, publiée avec son autorisation.


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