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AUJOURD'HUI

  • florencequoilin18
  • 15 juin 2017
  • 1 min de lecture

La nuit agonise. Sous une légère brise. Les bancs de brume Sous le crépuscule, s'élèvent. Le temps, à sa guise, s'éternise. Enfin, il se lève. Il ouvre un premier oeil, Son sommeil en deuil. Il saisit d'une ouïe distante Les oiseaux qui jacassent, La pluie qui se fracasse Sur les pavés de la cour Là, où les fleurs se prélassent Dans l'attente du retour De plus beaux jours. Il s'empare de sa besace, Chausse ses souliers trop lourds. Il se pare de son manteau, Usé jusqu'à la trame, son vieux paletot. Sirote un café, cherche ses clés. Il sillonne les campagnes, Les décors à l'aube de la montagne. Il boit le silence tel un élixir, Tout l'émerveille, l'inspire ! Les sillons qui dessinent l'horizon, Les coloris, le clocher de l'église, Et au loin, de toutes petites maisons. Les couleurs qui s'harmonisent, La frondaison qui courtise Les moindres recoins de son imagination. Assis sur un banc, à l'abandon Il laisse aller ses émotions, visualise Les champs de blé, de colza Et rêve d'y débusquer un bouquet de mimosas. Il s'enfonce dans les prés avec émoi Se laisse choir au pied d'un arbre Là où le monde ne semble pas être né. Loin, si loin des palabres de la société. Il est vivant, il rit à pleines dents, il est gai !

Heureux homme qui n'attend rien. Il fait juste ce qui lui plaît !

Photo de SEBASTIEN GUERIN publiée avec son autorisation.

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