MONS

Dès l'instant où j'ai foulé tes pavés, Mon coeur s'est emballé tel un tambour Le bruit des sabots des chevaux De Dame Ducasse trotte dans ma tête Ton folklore s'est emparé de moi, Ce cher Victor Hugo t'avait honorée jadis, Je ne lui donne pas tort... Au gré de ma balade, Bercée de précoces narcisses Un saisissant beffroi Telle une esquisse. J'emprunte les escaliers Me menant au carillon Et ding ding les cloches sonnent Oh Mons ! Laissons le dragon Terrasser les nonnes ! Et sifflons loin du ciel monotone, Chantons, dansons, tournoyons... Mons, tu as ce petit supplément d'âme, Cet indéfinissable charme, Cette architecture de Flandres Et sous tes tuiles ondulantes Loin de toute tourmente, Mes yeux se ravissent et se délectent d'autant de lyrisme... Du haut de tes pavés disgracieux Et disloqués, Je te salue, pour mieux te retrouver

D'après une de mes photos, janvier 2016.