SWEET HOPE
- florencequoilin18
- 1 mai 2017
- 2 min de lecture
"Même lorsque le ciel s'obscurcit et que la pluie bat les pavés Il y a toujours un moment où une éclaircie se dessine. Alors que l'orage gronde et tambourine aux volets qui claquent Et que l'herbe tendre des prés se gorge de gouttelettes Le déluge s'interprète à notre manière, tirons-en les leçons. Les ficelles du mal s'envolent et caracolent dans l'espace, Le jeu des sentiments meurtris a cessé d'exister. Mon coeur bat la chamade, amoureusement épris Par les vers rieurs qui s'éprennent de pages perdues. Il n'y a pas d'amour heureux de toute façon, alors à quoi bon ? Je peins le néant d'un pinceau qui me frôle la main, Je prends des minutes le miel et adoucis les moeurs. Je chante à tue-tête ♫ ♬ ♪ ♩ ♭ et danse sur les tables, Je dessine d'un bâton un grand coeur sur le sable. Je caresse d'un doigt la brume qui s'installe. C'est une poésie somme toute abstraite qui se distille Dans les méandres de bien curieuses inquisitions. Cherchez donc à comprendre, chers hôtes de mes divagations. Sous mes pieds, une explosion de fleurs colorées Habite mon jour empreint de déraison. Je cueille les raisins du jardin mi figue-mi raison. Je rejoins ma demeure et, posée parmi les choses Je m'imprègne de notes de musique, je gribouille des mots. J'ai mal à la tête, le poids de mes maux, pourtant, me déserte. Je pense que je devrais peut-être me mettre au repos. Je hume le parfum des roses; le bouton du coquelicot Est prêt à éclore. Je savoure ce luxe de prendre le temps. Je ne voudrais pour rien au monde que ne s'évaporent Ces instants de bonheur aux humeurs de printemps".
D'après une photo de Laurence Chabalier, publiée et partagée avec son autorisation.
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