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L'ARC-EN-CIEL DE LA VIE

  • florencequoilin18
  • 1 mai 2017
  • 2 min de lecture

"Jaune comme le soleil qui brille, l'or qui scintille, Semblable au genêt au pied du piquet, qui prie. Comme la lumière qui irradie, où fleurit la jonquille, Tel le champ de colza qui, de ses couleurs, l'habille.

Rouge, tel le piment qui pique le palais, Le poivron qui brûle nos dernières papilles. La honte sur le visage, d'une tomate en grappe, Le rire en agapes qui se teinte de farces et attrapes.

Orange jusqu'au suc de la pulpe, puiser l'énergie De l'automne et ses coloris qui babillent. De soupes aux potirons au jus de pamplemousses, Des feuilles rousses qui esquissent leurs dernières volontés.

Bleu comme la mer qui se profile à l'horizon, Les rêves en partance, indéfiniment. La caresse de l'iris, la flatterie du muscari, Le bouquet de lilas qui soupire dans le vase.

Blanc comme un manteau d'hiver, la neige Qui fige de notre passé, des brins de vestiges. Comme la mort qui nous empoigne, nous hantise, La teint blafard de l'enfant mort-né dans le berceau vide.

Noir tel un soir d'orage, une nuit de cauchemars, Des cercueils aussi funestes que des âmes en peine. Le vioc qui expire sous sa couverture de laine, L'écrivain qui craint; 5 heures du matin sous la plaine.

Vert comme la nature qui s'éveille, la fougère Qui s'étire vers la lumière, le gazon, le gazouillis De l'oiseau qui prend son envol, et de la terre La misère qui s'étiole jusqu'à l'herbe tendre de l'univers.

Rose comme le monde à l'envers, l'espérance de vie, L'habit en tulle de la frêle sorcière; écrire à tout va Afin de taire ses chagrins et misères; un p'tit air De Ferré. Et vogue la galère ! Rose, la prose.

Mauve, j'accueille les premiers asters, Les lys ont perdu de leur éclat, depuis longtemps déjà Le deuil m'accorde sa main en guise d'épousailles, Le pourpre est mis à l'honneur au gré de mes fiançailles".

D'après une de mes photos.


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