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LA COTE SAUVAGE

  • florencequoilin18
  • 1 mai 2017
  • 1 min de lecture

"L'aube claire et matutinale m'a extraite de ma torpeur, J'ai crevé les polochons de mes songes absurdes, Même les draps de satin s'en souviennent encore. La pluie a cessé de s'écraser sur les pavés, De la fenêtre de la cuisine, j'épouse l'ère du temps, Je contemple Déesse marine, exquise et fragile. Le décor est planté sous un air de liesse, Là où le cri des mouettes rieuses déchire le silence. Les embruns du Morbihan viennent taquiner mes narines, Flatter mes yeux extasiés par cette pureté inouïe. Je couvre de mon regard cette immensité, Où, au détour d'un instant, les teintes s'harmonisent. Cette sérénité s'empare de mon être, je suis vivante. Le pouls de l'existence s'exalte au mépris d'un soupir Sous le blâme d'une végétation inexistante. Le ressac claque sur les rochers parsemés. Les vagues s'écrasent avec fracas Et que virevolte l'écume et éclate de joie Entre mes doigts ma plume qui distille De son encre indélébile sur le papier, mon émoi. Je me baguenaude, convive de l'espace, Tu honores mes pupilles et les fais briller de mille feux. L'atmosphère se pare d'une belle lumière Qui perce à travers les interstices Du bonheur qui, à tout jamais, s'immisce. La mer est belle, douce et radieuse. Etirons le temps jusqu'à ce qu'il s'épuise. Le clapotis breton tel un clafoutis Aiguise mes sens, et cerise sur le gâteau Le soleil s'éveille sous l'escorte des bateaux. J'ai rêvé d'un autre monde, où la mer serait féconde..." ♫ ♬ ♪ ♩ ♭ ♪

D'après une photo de Fabrice Bihain, partagée avec son aimable autorisation.


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