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PORTO 💙

  • florencequoilin18
  • 6 avr. 2017
  • 2 min de lecture

"De mon point de chute de Clerigos, J'espĂšre encore embarquer dans le tram Et rejoindre la rive gauche du fleuve Douro, Et les petits pĂȘcheurs qui aidĂ©s de leur hameçon Se complaisent Ă  attraper le poisson. Dans le village de Sao Pedro de Afurada, Le temps semble s'ĂȘtre figĂ© et le soleil brille. Y a Vasco qui dĂ©mĂȘle ses fils de pĂȘche, Met en route son p'tit bateau colorĂ© Et quand il se met Ă  chanter le cantigas de Santa Maria Y a plus rien qui compte, non plus rien qui compte... Au bout d'un moment, las d'avoir trop espĂ©rĂ© Capturer le squalius insaisissable, Il retrouve Timoteo et boit le vinho verde Si loin des vignobles qui surplombent le fleuve. Sur une vieille grille usagĂ©e, la morue s'enfume RetournĂ©e sans cesse afin de ne pas ĂȘtre brĂ»lĂ©e. Mon palais s'empare, moi tĂ©moin de tout et de rien, Des dĂ©lices de ce met simple mais honorable Et je jaspine avec vous, les hommes des bras de mer. Votre visage burinĂ©, vos mains aux veines creusĂ©es, Vos beaux yeux bleus qui semblent parfois me troubler, J'apprĂ©cie votre compagnie et votre simplicitĂ©. Dans un grand Ă©clat de rire, on se laisser bercer Par le fado, des danseuses costumĂ©es s'animent Et viennent troubler notre indĂ©cente tranquillitĂ©. Dans le petit bar oĂč cette musique mĂ©lancolique Aurait pu nous peiner, il y a toute la joie du monde Qui semble s'ĂȘtre Ă  tout jamais posĂ©e. J'me rends compte que je dois me dĂ©caniller. La nuit Ă©toilĂ©e se pare de son plus humble manteau Il est temps pour moi de vous faire l'adieu. La larme Ă  l'oeil alors qu'il ne faut pas, Je lĂšve les bras au ciel, je vous salue "adeus" Et j'attends sur la banquette en bois Le premier tram qui, peut-ĂȘtre, ne viendra pas".

D'aprĂšs une de mes photos et surtout un trĂšs beau sĂ©jour en juillet 2016 Ă  Porto 💙


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